Création « Hartza » : Un projet artistique autour des mythes, rites et croyances qu’engendrent l’ours

Date : 31 janvier 2023
Catégories : Les créations

Création « Hartza »

Equipe artistique

Fabienne Astruc, Damien Calmont et Battitt Halsouet.

Projet accompagné

Ce projet est soutenu par la Communauté d’Agglomération Pays Basque, l’Institut Culturel Basque et Lacaze aux Sottises.

Description du projet de création « Hartza »

Le projet HARTZA est un projet marionnettique qui vient convoquer les innombrables mythes, rites et croyances qu’engendrent l’ours.

Le mythe comme « récit relatant des faits imaginaires non consignés par l’histoire, transmis par la tradition et mettant en scène des êtres représentant symboliquement des forces physiques, des généralités d’ordre philosophique, métaphysique ou social » (1).

(1) https://www.cnrtl.fr/definition/mythe

Projet artistique : études, croquis, réalisation d’une marionnette ours « Hartza »

Découvrez en 9 épisodes nos réflexions et notre processus de projet de création artistique de l’ours « Hartza »:

Réflexion sur le concept et premiers esquisses

Journal de bord : jour 1

À travers des récits empruntés au peuple Inuits (« L’ours qui danse » de Simonetta Greggio), aux philosophes et aux anthropologues (Baptiste Morizot « Manières d’être vivant », Nastassja Martin « Croire aux fauves »), nous interrogeons le lien homme/animal, leur espace de rencontre et comment cette rencontre des corps et des esprits vient témoigner d’une porosité entre les mondes.

Journal de bord : jour 2

Pour incarner un ours, il faut se mettre dans la peau de l’ours.

Nous avons étudié le comportement, les mouvements, la posture, la respiration, les habitudes alimentaires ainsi que les comportements sociaux des ours. Puis nous avons mis au point différentes techniques pour imiter sa façon de se mouvoir. Pour imiter la démarche de l’ours, nous n’avons pas hésité à nous entraîner à marcher à quatre pattes, on a même imité le grognement de l’ours. Puis, nous avons travaillé sur le costume et les détails pour renfoncer cette illusion d’être un ours.

Journal de bord : jour 3

Soudures et réalisation technique

Journal de bord : jour 4
Journal de bord : jour 5

La marionnette qui prend vie quand le marionnettiste l’anime

Journal de bord : jour 6

La marionnette, qui prend vie dès lors qu’on l’anime, est cet objet de relation entre les mondes, les cultures et les générations.

Les va et vient que nous imaginons du marionnettiste à l’intérieur du corps de la marionnette – l’ours, Hartza » – cette transparence des corps, mécaniques, articulés, qui s’imbriquent l’un et l’autre pour jouer ensemble, se mouvoir ensemble, sont le point de départ d’une scénographie destinée à être joué en rue dans un rapport de proximité avec le spectateur.

Entrer en mouvement, « le mouvement en tant que moteur et processus qui fait advenir des formes, des pensées, des choses et des êtres »(2), faire acte de métamorphose, et tendre vers une expérience sensible de soi avec les autres, de la marionnette et des matériaux qui la compose, émanant d’un processus de création collectif qui prend le temps d’entremêler les regards, les mots, pour tendre in fine vers un récit des sens, une invitation à la poésie, une écriture qui raisonne et se transmet, emprunte d’essences basques et pyrénéennes.

(2) Extrait de Penser le mouvement, (https://www.fabula.org/colloques/document2603.php)

Journal de bord : jour 7
Journal de bord : Jour 8